Une filière d'excellence
Avec les centrales de Penly, Paluel et Flamanville, la Normandie accueille 20 % des installations nucléaires de base du territoire national.
Elle concentre déjà 11 % de la production nucléaire française et encore plus demain : alors que l’EPR de Flamanville entre en service en 2024, le site de Penly a été sélectionné pour accueillir les deux EPR 2 (Réacteurs à eau pressurisée nouvelle génération) du plan de relance du nucléaire en France.
Construction de sous-marins à propulsion nucléaire, production d’énergie, retraitement des déchets, médecine… D’EDF à Orano, en passant par Le Ganil (Grand Accélérateur National d'Ions Lourds) et par les nombreux sous-traitants nécessaires à son bon fonctionnement, la filière nucléaire représente aujourd’hui près de 28 000 personnes sur le territoire normand. Côté production, avec 8 tranches nucléaires en service aujourd’hui, la Normandie représente 12 à 14% du mix électrique français, pour 4% de la consommation d’électricité. Une énergie bas carbone bien maîtrisée qui va prendre encore plus d’ampleur dans les années à venir.
La Normandie possède un savoir-faire et une expertise reconnus, fruits de nombreuses années d’expériences dans les domaines de la recherche, de la formation et de l’industrie.
A l’heure de la transition énergétique, où le nucléaire reprend sa place en tant que technologie bas carbone, le poids économique de la filière en Normandie dépasse le milliard d’Euros par an.
Les chiffres du nucléaire en Normandie
4ème région productrice d’électricité en France
20% des installations nucléaires françaises
Une énergie décarbonée à 95%
28000 emplois en 2024
Construction de 2 nouveaux EPR2
12 700 recrutements prévus sur 10 ans
La Normandie , le nucléaire et ses projets
L’actualité du nucléaire est inédite sur le territoire normand, et représente une opportunité et un immense défi pour la filière et le tissu économique local.
Parmi plusieurs projets dans la région, deux seront particulièrement demandeurs à partir de 2024. Premier enjeu, celui, bien sûr, des EPR2 : la construction de nouveaux réacteurs, dont les deux premiers seront accueillis à Penly, dans la région de Dieppe. La ville est tête de série de ces nouveaux EPR (ou réacteurs pressurisés européens) dans le cadre de la programmation nationale et prévoit un pic de recrutement sur ce chantier de près de 10 000 emplois.
L’autre enjeu, c’est celui du Grand Carénage : comprendre les travaux nécessaires au prolongement de la durée du parc existant. Ces opérations de maintenance lourde ont lieu tous les 10 ans pour chaque tranche (correspondant à un réacteur nucléaire), avec des pics d’activité à 3 000 personnes par chantier. En Normandie, elles commenceront par le site de Paluel, en Seine-Maritime, pour la phase 2, afin de franchir les 40 ans et atteindre les 50 ans d’exploitation.
Les recrutements nécessaires pour les différents projets s’étaleront sur 10 ans, dès 2024, pour un total, de près de 12 700 recrutements !